Décongestionner le phénomène des voix

Depuis un certain temps des personnes se plaignent d’entendre des voix à l’intérieur de leur cerveau, c’est le même schéma qui se répète dans la plupart des cas rapportés à la science mais si l’on a trouvé quelques solutions pour apaiser les contraintes liées aux voix, on n’a pas su empêcher les émetteurs de voix de perpétrer leurs actes répréhensibles. Le crâne n’est qu’une mince épaisseur osseuse qui laisse passer les sons tout comme n’importe quelle interface entre deux milieux. Il n’est donc pas bizarre d’entendre des voix car ce crâne n’est qu’une cage de résonance non classifiée comme telle par bons nombres de psychologues attardés sur des sentiers en culs-de-sacs mais qui utilise les fonctions apprises en électronique-acoustique.

Si l’on dit que l’on peut se parler dans sa tête alors pourquoi des individus n’essaieraient-t-il pas, en utilisant des fréquences normalisées, de parler dans la tête d’autrui au lieu de ne parler ou de n’émettiser que dans l’air ? Et bien cela parce que en dernière limite quelque être ou le ciel ou la terre peut donner un conseil, ou une mise en garde mais cela avec de la parcimonie. La délimitation des frontières et les us et coutumes assimilés par chacun font partie de la définition du périmètre biologique de la liberté. Le respect du crâne d’autrui ou toute autre partie du corps, comme frontière des cinq sens est un acte primordial de sociabilisation. Le 6ème sens qui est celui du transit des 5 autres sens dans le medium ne saurait phagocyter ces derniers dans le but d’annuler les modes de compréhension dans la cognition qui a lieu pour toutes les perceptions même les perceptions réflexes si l’on suppose que l’intégration des données est ultra-rapide dans certains cas de figure.

Avoir le cerveau pris dans les pensées d’autrui qui s’infiltre peut bloquer en partie la cognition, de là une grande fatigue psychique s’installe et prive l’être de l’assimilation des notions retenues par les 5 sens. Les sectes peuvent avoir intérêt à bloquer la cognition et l’assimilation pour ne laisser à l’autre que des conduites réflectales qu’elles dirigent ensuite vers l’argent à leur verser ou vers l’ élimination de toute rémunération pour un travail auxquelles elles s’intéressent. La durée de l’emprise est indéfinie car le droit ne reconnait que vaguement voire pas du tout les procédés psychiques d’attaque sur un autre être.

On ne peut pourtant pas laisser faire les bandits psychiques en croisant les bras. Mais alors on ne saurait se passer du droit qui limiterait au minimum les intrusions des uns dans le cerveau des autres. Il n’est pas possible de laisser des êtres se faire diriger par un type agressif de comportement psychique. Cela est aussi valable pour le toucher virtuel qui peut lui servir aux soins, au plaisir mais qui peut aussi conduire à une grande variété de douleurs allant vers des traumatismes physiques contraires aux bienfaits de la médecine. Le droit n’a toujours pas clairement pris le relais dans ces types d’agressions. Il ne saurait être possible de continuer à faire l’autruche en psychologie au grand dam de toutes les autres sciences qui valident le travail énoncé ci-dessus ou alors il serait possible de penser que certains y tirent un intérêt tout particulier pas forcément honnête. Sans faire de politique on se demande pourquoi on aurait intérêt à taire le phénomène des voix si ce n’est pour limiter les processus de liberté etc.

Isabelle Seytor et pairs in the air

13/06/2012